Pourquoi un bœuf pourrait s’allonger sur nos modules, sans que vous soyez toutefois autorisé à leur marcher dessus !
Précédemment abordé lors de notre article concernant la résistance à la grêle, les événements météorologiques extrêmes sont de plus en plus courants, et drainent avec eux des conséquences sociales et économiques. Que cela dépende de l’activité humaine ou plutôt d’une évolution naturelle du climat est actuellement très débattu au sein des chercheurs. Ce que nous pouvons faire, pour essayer de limiter autant que possible notre impact négatif sur l’environnement, c’est d’anticiper et de produire des biens durant le plus longtemps possible, même en conditions difficiles.
En 2015, la région de Toscane, en Italie, a été frappée par un violent typhon avec des rafales de vent soufflant à une vitesse de 150 km/h. Installés sur un toit, deux panneaux aleo, sur les dix qui étaient installés, ont été projetés à plusieurs mètres. Un seul d’entre eux a été hors d’usage et a dû être remplacé, tandis que l’autre fonctionnait toujours parfaitement (test d’électroluminescence à l’appui) et a donc pu être réinstallé.
Coup de chance, penserez-vous ? Pas vraiment. Les robustesses mécaniques statiques et dynamiques (que ce soit en pression et en dépression) sont prises très au sérieux chez aleo, car nous savons que plus les modules peuvent résister (en répliquant le transport, l’installation et des conditions de fonctionnement réelles), plus ils vous alimenteront de manière fiable et durable en énergie solaire, horizon 25 ans minimum. Attardons nous maintenant sur les conditions et la teneur ces tests.
Une question de robustesse
Les tests de charge mécanique statique standards correspondent à une charge de pression constante sur un module photovoltaïque. Au cours de cet essai en laboratoire, la charge et la pression restent fixes, mais la direction de la force de test change toutes les heures. Lors du test de notre module X63, nous avons dépassé les exigences de test de la norme CEI 61215 et exercé uniformément une charge de pression d’environ 1400kg (soit 800kg/m²) sur toute sa surface (pour imager, c’est l’équivalent de deux mètres de neige « mouillée » pour un poids spécifique de 400kg/m²).
Les tests de charge mécanique statique s’appliquent également aux charges en dépression (aspiration): un niveau de 2400Pa équivaut à des vents de 130 km/h, avec un facteur de sécurité 3 pour les rafales de vent. La gamme X d’aleo a, quant à elle, passé avec succès le test de charge mécanique statique à 5400Pa, et dans les 2 sens (Pression/dépression). Donc, pour en revenir à ce qui s’est passé en Toscane en 2015 et au fait que l’un des deux panneaux fonctionnait encore malgré le passage du typhon, cela confirme qu’il y a du sens à ce qu’aleo mette l’accent sur la robustesse de ses modules.
Lors du test de charge mécanique dynamique que nous effectuons, et même s’il s’agit d’une démarche volontaire d’aleo, les contraintes sont de 1000Pa et changent toutes les 12 secondes.
Pourquoi si vite? Parce que c’est ce qui se passe en conditions réelles, lorsque les modules sont livrés sur chantier, après un voyage de plusieurs centaines de kilomètres, sur un camion roulant sur différents types de chaussée et ensuite rapidement déchargés puis installés.
Toutefois, entendons nous bien : Bien qu’ils puissent facilement supporter le poids d’un bœuf allongé sur leur surface, les modules aleo ne sont pas conçus pour qu’on leur marche dessus. Et la raison en est très simple : le vent et la neige frappent uniformément toute la surface du module, ce qui n’est pas le cas si l’on marche dessus, car dans ce cas le poids est ponctuel (et peut atteindre plus de 4000 kg/m²!), et la charge ne s’applique qu’à certains points bien ciblés. Marcher sur les panneaux signifie les endommager, sinon les casser, avec des effets négatifs évidents sur le rendement et l’esthétique du système.
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